Bien que du trio Brel-Brassens-Ferré, ce soit Ferrat mon préféré, je vous parlerai plutôt de The Fall et de l'album Bend Sinister pour en finir avec toutes ces citations extraites des Identités remarquables.
C'était le mois d'août, j'étais tout seul, mes parents étaient partis en vacances et m'avaient laissé quelques deniers pour assurer ma subsistance. Donc, je suis allé voir mon disquaire favori, ce cher Tristan de Poly-Sons. J'ai acheté cet album à l'aveugle. D'une part, il n'y avait rien qui suscitât mon envie par cette chaude après midi, d'autre part, j'étais las de voir ce disque traîner depuis déjà de long mois dans le bac "Punk, New Wave". Quelque chose m'attirait, sans doute le grain photocopie de la pochette, ou la typographie, ou alors le point après The Fall...Toujours est-il que je suis parti avec, il n'était pas très cher d'ailleurs, 60 francs tout au plus.
Autant dire que la première écoute m'a un peu déstabilisé. La deuxième aussi d'ailleurs. J'ai même (presque) regretté de l'avoir acheté. Mais j'ai un caractère obstiné. Il m'a fallu un peu plus de temps que prévu mais j'ai fini par apprécier à leur juste valeur les mélodies quasi expérimentales et les scansions de leur chanteur. Aujourd'hui, je l'écoute encore de temps à autre et il fait sûrement partie de ces albums qui ont compté mais auxquels on ne pense pas de prime abord.
En tous cas, j'aime toujours autant la pochette.
The Fall, c'est un peu l'autre groupe de Manchester, peut-être celui dont on parle le moins, mais qui est pourtant toujours en activité depuis la fin des 70's, sous la figure tutélaire de son seul membre permanent et démiurge, Mark E. Smith (non, rien à voir avec les Smiths sinon le fait d'être Mancuniens).
mardi 6 janvier 2015
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2 commentaires:
Vu sur scène en mai dernier. Toujours cette impression d'écouter 10 fois la même chanson mais Mark E. Smith est peut-être le dernier punk (version 77).
Complètement bourré, il commençait et stoppait les chansons quand il en avait envie. Heureusement qu'il avait derrière lui de sacrés musicos (dont 2 batteurs) qui tenaient la baraque.
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