samedi 26 mars 2011

Publi-Information

J'ai publié 4 pages dans le dernier numéro de Jade.

A part ça, je serai le samedi 2 et le dimanche 3 avril au festival de Bois-Colombes où je dédicacerai mes beaux livres en compagnie de Gilles Rochier sur le stand de PLG.

Toutes les infos ici.

jeudi 17 mars 2011

Réflexions, aphorismes et miniatures

Si aujourd’hui, la bande dessinée est enfin reconnue par la plupart des médias voire même par le grand public, pour ce qu’elle est, un art véritable ni plus ni moins honteux que le cinéma, la musique, la peinture ou la littérature, tous les jours, nous pouvons mesurer les dégâts occasionnés par des années d’obscurantisme et des restes de bienpensance catholique. Les critiques de Télérama, un magazine dont la fonction se veut pourtant d’être un guide culturel de haute tenue, comparent encore volontiers telle série B à une bonne bande dessinée. Dans un esprit semblable, on peut lire sur la jaquette du DVD du film de James Cameron, Terminator, qu’il s’agit « d’une incroyable bande dessinée cinématographique ».
Pourquoi la bande dessinée devrait être encore assimilée au cinéma de divertissement ? En quoi Terminator est-il, formellement ou narrativement plus proche d’une bande dessinée que Solaris de Tarkovski, pour citer deux films de science-fiction diamétralement opposés ?
Un exemple de dénigrement particulièrement consternant concerne Scotch Arleston, le scénariste le mieux payé de France, qui n’hésite jamais, dans ses interviews, à comparer son œuvre, voire la bande dessinée dans son ensemble, à des conneries uniquement destinées à être lues aux toilettes. Entendons nous souvent Luc Besson taxer ses films de merdes ou réduire le cinéma au seul Bis ou Z ? Non, et cela parait même impensable que la chose se produise.
La bande dessinée ne semble pas s’être affranchie de ce statut de pur divertissement, pourtant, qu’y a-t-il de divertissant dans l’œuvre de Fabrice Neaud, dans les Contes démoniaques d’Aristophane ou même dans From Hell de Allan Moore ?

dimanche 6 mars 2011