mardi 21 juin 2016

Et voilà, c'était il y a 20 ans jour pour jour, mon premier festival, le premier numéro de Âne d'aujourd'hui, ma rencontre avec Fafé de Groinge, et tout ceci fut raconté dans L'amour, mon premier livre...







dimanche 19 juin 2016
















Je me suis mis à lire Fluide Glacial voilà quelques mois, depuis le coup de gueule de Filippini très exactement, où celui-ci réclamait "qu'on lui rende son Fluide". Je me suis dit alors que Fluide était peut-être enfin devenu intéressant.
J'ai jamais été très Fluide. J'ai un peu lu ado mais j'étais alors plutôt accroché par les revues Humano (Métal, Métal Aventure, Rigolo). Edika, ça m'a bien fait rire 5 minutes mais ça m'a vite lassé. Et je ne parle même pas des autres piliers historiques du journal. Je n'ai jamais aimé Lelong, ni Maëster, Même Gotlib m'a toujours laissé de marbre, et je ne parle même pas de Coyotte ou Moerell qui sont arrivés plus tard. Seuls peut-être Binet et Foerster trouvaient grâce à mes yeux.
Il y a quelques années, j'avais trouvé un numéro dans une poubelle pendant le festival d'Angoulême. Mis à part Riad Sattouf et son Pascal Brutal, je l'avais trouvé tout bonnement illisible.
Donc, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir des pages de JC Menu dans le nouveau Fluide de Lindingre, des pages autobiographiques en plus, qui constituent sûrement le meilleur de son travail. A côté, Berbérian, celles d'anciens de Ferraille et de Jade, plus d'autres noms déjà croisés dans des festivals. Tout cela donne un amalgame plutôt sympa, pas révolutionnaire certes, mais suffisamment loin de l'humour à la papa développé dans ces mêmes pages quelques années auparavant.  
Bon, y'a quand même encore un peu des merdes dedans, mais heureusement, sinon, ça ne serait plus Fluide Glacial.
En tous cas, je l'achète régulièrement, pas tous les mois, faut pas exagérer non plus. Donc, de grâce, ne rendez rien à Henri !